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CITIZENK SARA BALZER COUVERTURE ARTICLE Par ARNAUD RAMSAY — Photos, SOL SANCHEZ — Stylisme, TIMOTHÉ GRAND-CHAVIN

LA DUELLISTE

Par ARNAUD RAMSAY — Photos, SOL SANCHEZ — Stylisme, TIMOTHÉ GRAND-CHAVIN.

Championne du monde au sabre, Sara Balzer, la grande gauchère strasbourgeoise de 29 ans, favorite aux Jeux, adore sa discipline, à la fois un sport de combat, une épreuve tactique et un jeu.

CitizenK International : Prendre la pose devant l’objectif, cela fait partie du job de l’athlète de haut niveau ?

Sara Balzer : Je ne suis pas obligée de le faire, mais ça me plaît. J’y prends du plaisir, je passe un bon moment. Depuis petite, j’apprécie la photo. Plus jeune, j’ai fait quelques castings, des concours, du mannequinat. Une très courte expérience. Cela demandait trop de temps par rapport à l’escrime, que j’ai préféré privilégier. Bénéficier aujourd’hui de ce genre d’opportunités, grâce aux JO de Paris, est une chance. Je suis ravie d’en profiter et de constater que mon sport ouvre ce genre de portes, comme lorsque j’ai assisté au défilé Dior aux Tuileries.

Quels rapports entretenez-vous avec la mode ?

Même à l’entraînement, j’essaie d’avoir des looks et des ensembles sympas. Je suis soutenue par Adidas, j’aime les collaborations qu’ils font comme celle avec Stella McCartney. Dans la vie de tous les jours, je suis assez coquette. J’ai toujours des bijoux, un peu de maquillage. Je porte des tenues dans lesquelles je me sens bien et je peux m’exprimer.

À quelques semaines des Jeux de Paris, est-ce l’excitation ou la pression qui domine ?

L’effervescence commence vraiment à prendre, je le sens dans les sollicitations médiatiques, dix fois plus importantes que d’ordinaire. Paris se met aux couleurs des JO, on le voit dans le métro, dans la rue. On sent que quelque chose va se passer. Il y a la pression extérieure, avec une sorte d’obligation de résultats, car la compétition se dispute en France. On nous fait comprendre qu’il faudra ramener un maximum de médailles ! Et puis il y a la pression que je me mets moi-même pour atteindre mes objectifs. C’est un stress qui grimpe. Mais ce n’est pas plus mal. Avoir des Jeux à la maison est une chance extraordinaire. Je profite de cette énergie contagieuse.

*Cet article est issu de notre numéro d’Été 2024. Pour le lire dans son intégralité, vous pouvez vous procurer votre exemplaire en kiosque ou sur le site. Pour ne manquer aucun numéro, vous pouvez également vous abonner.*