Prendre soin de soi, prévenir les défaillances, corriger les faiblesses. La pratique cosmétique est une affaire bien plus simple qu’il n’y semble. L’essentiel en quatre étapes.
Le docteur Antoni Calmon, médecin esthétique de renom œuvrant à Paris et à Londres, le dit tous les jours à qui veut bien l’entendre : la peau n’est pas un organe très exigeant. Un peu de protection, un peu de stimulation et quelques pansements pour corriger les dommages du jour. Épicétou. Foin des innombrables antirides, peelings, machins rajeunissants, éclaircissants et autres propositions agréables qui ne peuvent pas faire de mal, mais néanmoins superfétatoires. Ce discours, que nous avons donc écouté, relève d’une simple évidence, et offre une sorte de cercle vertueux selon lequel il suffit de prendre une habitude quotidienne, résumée à peu de produits bien choisis. Et de s’y tenir sans faillir, tous les jours, matin et soir, pareil que lorsqu’on se met du déo sous les aisselles sans même y penser.
LE MATIN
Le plus souvent, c’est entre 6 et 8 heures que l’humain (ou l’humaine) se lève, qu’il/elle avale un café, parfois des tartines (mauvaise idée : pas de glucides à jeun pour éviter un pic glycémique et la fringale de 11 h) ou un œuf dur (bien mieux), se brosse les dents, se lave au lavabo (pas plus d’une douche quotidienne — de préférence le soir — à la fois pour préserver les réserves d’eau planétaires et la peau des fesses ou du ventre, fragilisée par trop de récurages) et entreprend sa “routine” (mot désormais évoqué comme une prière à la déesse de la Beauté alors qu’il ne s’agit que d’une hygiène ordinaire). C’est-à-dire que lorsqu’on se prépare à la journée qui vient, on ne laisse pas son visage exposé à tous les vents, on l’habille pour le protéger de ce qui va lui tomber sur le poil, pollution, pluie et stress. Ou soleil, celui-ci étant finalement plus dangereux que tous les autres additionnés. Et on sort affronter le monde.
Tout soin du jour devrait donc, comme le recommande ardemment le susnommé Dr Calmon, contenir un écran SFP 30 minimum. Notre chouchoute (du moins, la mienne, comme ci-dessus signé), la nouvelle et très convaincante marque Pers. Considérant avec sagesse que l’on n’est jamais trop prudent, elle monte jusqu’à un SFP 50, oui Madame ! avec la Protection quotidienne en gelée SPF 50+ dont la texture est absolument bluffante : sous la forme très en vogue du gel, totalement transparente et fondante, elle induit spontanément l’idée d’un produit solaire. Dedans, c’est irréprochable. Non seulement vouée aux désordres de la mélanine, contre les taches et l’hyperpigmentation, elle se bagarre aussi contre les radicaux libres grâce à une bonne dose de vitamine E, assure une hydratation parfaite tout en empêchant l’évaporation hydrique et y ajoute la discrétion de ne pas laisser la moindre trace derrière son application. Encapsulée, la vitamine ne s’abîme pas et remplit son office sans moufter, même si, en attente sur un quai de la gare de Perpignan en plein midi en plein juillet, il serait utile d’en remettre une couche de temps à autre, comme aux bains de mer.
*Cet article est issu de notre numéro de Printemps 2024. Pour le lire dans son intégralité, vous pouvez vous procurer votre exemplaire en kiosque ou sur le site. Pour ne manquer aucun numéro, vous pouvez également vous abonner.*