Désormais starifié, le parfumeur n’est pourtant pas le seul à mettre le nez sur les mouillettes. Marketeurs, commerciaux, évaluateurs, c’est en fait toute une équipe qui figure au générique des flacons.
la parfumerie, à l’occasion, se plaît à se comparer aux autres arts, c’est davantage du cinéma que de la peinture qu’elle pourrait se rapprocher. Car, derrière ces têtes d’affiche que sont les parfumeurs, c’est un véritable générique — des sourceurs de matières premières en passant par les préparateurs qui assemblent les ingrédients d’une formule, les chimistes spécialistes des nouvelles molécules et les responsables d’études de marché nourrissant les pistes de création — qui devrait, en toute justice, s’apposer à nos flacons. De quoi mettre à mal toute tentative de politique des auteurs appliquée aux senteurs. D’autant que les nez, du moins pour les grands lancements, œuvrent désormais rarement en solo et parfois font penser aux innombrables généraux d’une armée mexicaine. Duos, trios, quatuors : depuis les années 2000, ce principe de travail d’équipe, initialement mis en place par International Flavors and Fragrances (IFF), géant américain des parfums et des arômes, s’est généralisé dans l’industrie. Pourquoi donc, alors qu’un seul parfumeur peut parfaitement mener à bien la création d’une formule ?
*Cet article est issu de notre numéro de Printemps 2024. Pour le lire dans son intégralité, vous pouvez vous procurer votre exemplaire en kiosque ou sur le site. Pour ne manquer aucun numéro, vous pouvez également vous abonner.*