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NACRE SACRÉE - Gabrielle Riouah

NACRE SACRÉE

Par MAÏTÉ TURONNET

Ce n’est pas parce qu’on aime les teintes douces qu’on est une revenante des années 1960 !

Du pervenche ou du céladon autour des yeux, c’est bien, mais pas là où on l’attend. L’étirement allant du creux de la paupière vers la glabelle (nom savant de l’espace entre les sourcils) ou descendant le long de l’arête nasale définit une nouvelle moder-nité. Pourquoi c’est beau ? Parce que le geste est inédit, parce que les teintes sont à la fois profondes et tendres. Parce que ça brille un peu, mais pas trop.
Chez Charlotte Tilbury, on trouve une série de palettes contenant 9 fards dont une Denim Dimension dans les tons bleus à peine pailletés du plus bel effet. Ou bien dans la nouvelle collection “Eye Warderobe” de Victoria Beckham, une autre nommée Navy Noir : 4 variations, dont un gris argenté et un cobalt soutenu. On peut les fondre en halo, c’est même recommandé. Un trait de crayon eye-liner quasi invisible et presque rien de mascara. Par exemple, le Crayon Crush Liner d’YSL et le Long Lash d’Helena Rubinstein vined 1958 qui dépose précisément ce qu’il faut de matière sur les cils Sur la bouche aussi, du glow. Dior Addict Lip Maximizer, Kiss Kiss Bee Glow (Guerlain) ou Juicy Gloss de Lancôme. Cette douce brillance est un contre-courant radical à l’autre tendance du printemps, elle de matité totale. On choisit des textures qui éclairent plutôt qu’elles ne camouflent. Dior Forever Glow Maximizer en primer et Terracotta Le Teint Glow de Guerlain font un bon combo.

*Cet article est issu de notre numéro de printemps 2025. Pour ne manquer aucun numéro, vous pouvez également vous abonner.*