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CITIZEN K ARTICLE BIENVENUE AU CLUB Par Émilie Laystary Illustration, simon heller

BIENVENUE AU CLUB

Par Émilie Laystary. Illustration, Simon Heller.

Du club sandwich aux foodclubs, la dégustation engroupe n’a jamais relevéde la faute de goût.

Des menus de room service aux cafés des centres commerciaux, c’est l’un des encas les plus connus au monde. Le club sandwich se compose de trois tranches triangulaires de pain toastées renfermant autant d’étages de garnitures, maintenues à la verticale au moyen de cure-dents. Ce mythique sandwich serait né en 1894 dans un casino aux États-Unis. L’idée ? Permettre aux joueurs de se nourrir à une seule main afin de ne pas interrompre leur partie. Facilité de la préparation et praticité du mode de consommation, il n’en fallait pas plus pour que ce snack devienne un incontournable des clubs de jeux, se parant là des atours du mets identitaire aujourd’hui mû en casse-dalle internationalisé. Faire communauté autour d’une table, fut-elle de poker, n’est-ce pas là toujours un des pouvoirs de l’acte de manger ?

Des normes sociales et des stéréotypes de genre : voilà ce que l’on retrouvait au cœur des fameuses “réunions Tupperware”, qui faisaient recette dans les années 1950 et 1960. La pratique a même donné lieu à une locution entrée dans le langage courant, synonyme de vente à domicile dans son sens le plus large. Le principe ? Pendant que leurs maris étaient au travail, les femmes au foyer d’un même voisinage se réunissaient chez l’une ou l’autre, en compagnie d’une vendeuse Tupperware, chargée de partager avec elles recettes et astuces pour cuisiner malin.

*Cet article est issu de notre numéro de Printemps 2024. Pour le lire dans son intégralité, vous pouvez vous procurer votre exemplaire en kiosque ou sur le site. Pour ne manquer aucun numéro, vous pouvez également vous abonner.*