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Bracelet turquoise Baia Bay. Crédit : SATELLITE

Tissu, pierre, cuir,… sélection de bijoux en matières pas si précieuses

Par Yemcel Sadou

Or, argent, diamants… les bijoux sont souvent réduits aux matériaux précieux alors que les possibilités sont infinies. D’autant plus que les premiers bijoux du monde n’étaient pas en or.

Il y a 130 000 ans, l’homme de Néandertal fabriquait déjà des parures avec des griffes et des serres d’aigle. Des bijoux fabriqués avec des éléments naturels comme ceux provenant du site de Skuhl en Israël faits de coquillages percés. Qu’il s’agisse de colliers en os portés par les hommes préhistoriques ou des joyaux de la couronne de France, les bijoux ont toujours eu le même but : sublimer et magnifier. 

Néanmoins, avec le développement des pierres et des métaux précieux, le bijou a pendant longtemps été réservé à une élite. Des trésors du Vatican exposés au MET de New York en 2018 à la tombe du pharaon Toutankhamon, les bijoux ont incarné jusqu’à aujourd’hui le faste et l’opulence.

À travers cette sélection, CitizenK vous fait renouer avec le bijou originel. Un travail de matériaux moins nobles mais pas moins somptueux comme le cuir, le tressage de tissu en coton, le verre, l’acétate, et bien d’autres.

Parfaits pour des vacances au soleil avec une tenue décontractée ou pour la vie de tous les jours, les bijoux en tissu ou en cuir apportent du caractère et de l’originalité à un look. Parce que bijou ne rime pas forcément avec joaillerie, il ne vous est pas interdit de vous parer de matériaux moins nobles que ceux des créateurs de la place Vendôme. Car un bijou reste un ouvrage, peu importe la matière travaillée, et peut se révéler d’une grande beauté.

La majorité des bijoux en tissu ou en pierres prennent leur inspiration dans de nombreuses cultures du monde qui perpétuent cet artisanat depuis des centaines d’années. La grotte de Blombos en Afrique du Sud contenait par exemple des colliers de perles vieux de 75 000 ans.

SATELLITE : La manchette, la pièce qui remplace toutes les autres

L’avantage du bracelet large réside dans sa dimension : pas besoin de porter plusieurs bijoux pour avoir l’air paré. La manchette est une pièce forte qui fait partie intégrante d’un look et le rehausse. Riche en signification, la manchette était considérée comme un témoignage d’amour chez les Romains ou les Indiens. Les hommes l’offraient à leur bien-aimée comme preuve de leur affection.  Avec cette manchette Satellite turquoise en cuir ciselé, vous ne passerez pas inaperçue. Serti de cristaux et de plumes, ce bracelet apporte une allure bohème tout en conservant un côté raffiné grâce à son cabochon jaune central.

DINH VANLa marque qui menotte vos poignets

Le tissage est une technique connue depuis longtemps grâce aux Egyptiens qui maîtrisent cet art depuis 6 000 ans. Plébiscitée pour son aspect léger et exotique, cette technique ancestrale est encore utilisée aujourd’hui dans les bijoux. 

DINH VAN, la célèbre marque aux menottes, propose un bracelet tissé à la main bleu et jaune néon, avec des menottes en or blanc. Un look moderne et vif qui met en avant le savoir-faire artisanal d’un atelier japonais. 

ALANUI : Le tressage version bandana 

Le tissu peut aussi être complètement détourné de son usage premier. Avec ce collier en bandana tressé, la marque colorée ALANUI réinvente le tressage de manière originale. Le tissu du bandana est parsemé de perles en plastique recyclé. Un look très estival.

CHLOE Le cuir prend des couleurs

Le cuir est utilisé depuis des millénaires comme accessoire, particulièrement en bracelet. Les gladiateurs et les sportifs de l’Antiquité l’ont démocratisé sous la forme du bracelet de force. 

Version plus élégante et raffinée, le bracelet Kyn de Chloé révèle lui aussi un savoir-faire artisanal. Il est tissé selon la technique du macramé brésilien, à partir de fils multicolores en cuir d’agneau.

MONOKI Le collier magique 

La force symbolique  du bijou grigri ou talisman est puissante. Présent dès le second âge du fer du Ve au Ier siècle avant J.C, et bien connu de l’Égypte antique, cet objet vise à protéger son porteur des forces maléfiques, voire à lui donner des pouvoirs. 

Ce collier grigri de MONOKI rend hommage à l’image mystique de ce bijou de protection. Les possibilités sont infinies sur cette corde de coton qui rappelle les colliers faits main de notre enfance. 

GAS Le bracelet imposant version légère

L’acétate est un matériau particulièrement malléable utilisé notamment en lunetterie. Sa présence en bijouterie se justifie par sa solidité et sa sobriété. De plus en plus utilisé sur des bracelets imposants du fait de sa légèreté, il offre une alternative intéressante aux bracelets imposants de bronze encore portés dans certains pays d’Afrique comme la Côte d’Ivoire. 

Avec ce bracelet GAS en acétate poli à la main, la marque assume un design imposant qui ne nécessitera pas d’autres bijoux en accompagnement. L’œil est tout de suite attiré par le cabochon central orangé.

TITYARAVY : Le collier de perles

Le collier Peraja de la marque Tityaravy est réalisé à partir de turquoises africaines, exploitées pendant plus de 8 000 ans pour des propriétés “magiques ” qui lui ont été associées, notamment par les Égyptiens. 

Loin d’être aussi précieuses que des saphirs ou des émeraudes, les turquoises africaines n’en sont pas vraiment car elles sont en vérité des variétés de Jaspes, bien plus communes que le turquoise. 

 HERMES : Le classique revisité

La maison Hermès est passée maître dans l’art du bijou en tissu. Avec ce bracelet fermoir Glénan iconique double tour couleur « Amazon Pop », la griffe française s’amuse avec les couleurs et les textures.

MARNI : Le cuir masculin/féminin 

Le cuir se stresse de mille façons. Parmi elles, le tressage cylindrique sur les bracelets est une technique qui allie confort et style. Ce bracelet masculin de chez Marni peut aussi seoir à une femme, avec son cuir bicolore noir et orange très pop.