En juin dernier, le créateur californien avait inondé l’esplanade du Palais de Tokyo avec une Army of Love immaculée, aux corpulences, âges et identités multiples. Il reconduit le propos mais cette fois dans son noir fétiche, en beige sable et or vieilli. Le casting est toujours aussi inclusif, mêlant mannequins, étudiants, muses, artistes et amies de la maison comme Allanah Starr ou Hannah Dalton du tandem Matières Fécales. Pour cette collection, également baptisée Hollywood, le prince des ténèbres travaille la mousseline en capes poids plume, triture la maille et le jersey, sculpte le cuir en micro blousons ou jupes sirène. Au son de Wagner (Tristan und Isolde), le défilé évoque un Hollywood révolu et en particulier les processions hors norme imaginées par Cecil B. DeMille.