La 26e édition du PAD qui s’est déroulée du 3 au 7 avril aux Tuileries a encore une fois regroupé les meilleures galeries internationales et réuni les pépites du design historique et contemporain.
Dans les dédales de la 26e édition parisienne du salon du design et de l’art, l’euphorie était au climax et les pièces iconiques ou en passe de le devenir trônaient en bonne place. Ici, les passionnés de design se sont pressés entre les créations confidentielles, tels les vases de la céramiste Sofia de Moser Leitao, et les monstres historiques comme la console labyrinthe de Pierre Paulin ou un bahut signé Charlotte Perriand, présenté par la galerie Downtown Paris.
Le bon duo : créé par la Galerie Downtown / Laffanour, downtown+ a exposé pour la première fois. À travers une scénographie signée Luna Laffanour, downtown+ a présenté son concept d’associer ancien et moderne en mettant en écho des pièces iconiques de Gaetano Pesce, né en 1939 et tout juste disparu, et celles de l’artiste contemporain Theodore Psychoyos. Le résultat : une table imparfaite et multicolore de 1980 signée par l’Italien Pesce communiquait avec un tabouret en marbre aux lignes brutes de son contemporain réalisée en 2023 avec le même goût pour l’imperfection et le sursaut anti-industriel.
La it-pièce : sans doute la pièce la plus commentée du salon, le “cabinet Atuxuá” (2023) d’Estúdio Campana présenté par la galerie Æquo, dédiée au design contemporain indien et qui a intégré le PAD pour la première fois, est conçu en herbe sabai originaire de l’est et du nord-est de l’Inde.