FERRAGAMO

Dans sa mission – pas la plus facile- de moderniser la griffe florentine qui n’a jamais eu une identité très marquée en prêt-à-porter, le jeune Britannique Maximilian Davis ne manque ni d’adresse ni d’élégance. Son dernier défilé entérine son talent mais sans pour autant amener la griffe dans l’urgence de la désirabilité. Inspirée par le travail de la chorégraphe Pina Bausch, le directeur artistique tente de mêler abstraction et poésie, par des effets de matières et un dispositif scénique évoquant un tapis de pétales de roses rouges.  Un pari qui ne fonctionne pas complètement, malgré la perfection d’exécution  –en particulier des pièces en cuir-  et un stylisme plutôt inspiré. 

DOLCE & GABBANA

Pour le duo sicilien, une nostalgie chasse l’autre. Après l’hommage à Madonna et son Blonde Ambition Tour de 1990, ils optent pour la cool girl façon New-York downtown de la décennie suivante. Pour le jour, ce choix se traduit par des pièces emblématiques (la parka militaire, le bomber oversized, les cuissardes motardes, …) portées sur de la lingerie noire. Pour le soir, les robes à danser bordées de plumes et illuminées de sequins nous emmènent jusqu’au bout de la nuit dans un vent de folie. D’ailleurs, la bande son du défilé était assurée en live par Vic de Angelis, la cool girl du groupe Måneskin.