Ian Griffiths nous offre la plus absolue des masterclass avec l’été 2025 qu’il imagine pour Max Mara. En mini ou en maxi (très peu entre les deux), la silhouette de saison semble stretchée tant les coupes sont précises. Son art se décline en jupes longues, culottes montantes, chemises en coton à effet crispy et manteaux confortables le plus souvent marqués à la taille par une fine ceinture. Un pli asymétrique par ci, une côte de jersey par-là, rien de plus dans cette partition réductionniste d’où tout effet décoratif a été volontairement mis de côté. Uni ne rime pas ici avec ennui ! Cette précision rappelle certaines créations d’Azzédine Alaïa à sa meilleure époque, sauf qu’avec Ian Griffiths, le réalisme (les pièces et celles qui les achètent) est au centre du dispositif et non pas dans une lointaine périphérie.