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Louise Lyngh Bjerregaard

LOUISE LYNGH BJERREGAARD, À LA FRONTIÈRE DE LA COUTURE ET DU LE PRÊT À PORTER

Par NINA BOUTLÉROFF

L’exposition Liminal Objects, à découvrir à la Maison du Danemark à Paris, réunit la crème de la jeune garde créative nordique. Les huit designers* dont les créations sont exposées du 22 mars au 19 mai ont été soigneusement sélectionnés par Ane Lynge-Jorlén pour leur vision engagée d’une mode toujours plus responsable et inclusive.

CITIZEN K. Qu’est-ce que cela représente pour vous de faire partie de l’exposition Liminal Objects ?

Louise Lyngh Bjerregaard. Je suis fière d’être ici. Depuis mes débuts, je travaille en essayant de repousser les frontières entre le prêt-à-porter et la couture donc pour moi, être à Paris est une super opportunité pour faire connaître mon travail au-delà des défilés. C’est différent de présenter ses pièces hors du contexte des Fashion[AB1]  Weeks, ça laisse un temps réflexion, ça élargit le champ des possibles et permet de soulever des questions qui apportent du sens à notre pratique. 

CITIZEN K. Quel avenir envisagez-vous pour votre art, la mode/le design ?

Louise Lyngh Bjerregaard. J’aimerais beaucoup qu’on continue d’approfondir l’aspect durable de la mode, de façon créative, qu’on prenne le temps d’explorer l’inconnu plutôt que de vouloir toujours plus de croissance.

CITIZEN K. Que vous évoque la notion de liminalité ?

Louise Lyngh Bjerregaard. Elle a une grande importance dans mon travail qui essaye toujours de transcender la notion d’espace-temps, et c’est une sorte de liberté. Je pense que plus on se sent libre dans son art, plus la recherche est riche.