L’exposition Liminal Objects, à découvrir à la Maison du Danemark à Paris, réunit la crème de la jeune garde créative nordique. Les huit designers* dont les créations sont exposées du 22 mars au 19 mai ont été soigneusement sélectionnés par Ane Lynge-Jorlén pour leur vision engagée d’une mode toujours plus responsable et inclusive.

Après être sortie diplômée d’une école de mode parisienne, Ida-Simone Brerup, jeune artiste danoise, s’est installée à Amsterdam. Son travail se situe aux intersections de la mode, de la sculpture céramique et de l’art textile.

Que représente pour vous votre participation à l’exposition Liminal Objects ?

Je suis honorée de faire partie de cette exposition et très heureuse d’avoir pu rencontrer Ane Lynge-Jorlén grâce à ce projet. J’aime beaucoup sa vision et son idée que l’art et la mode sont liés. Les huit designers nordiques qu’elle a sélectionnés ont tous un lien avec Paris et c’est aussi ça qui nous rassemble.

Quel avenir envisagez-vous pour la mode ?

Cela peut sembler naïf, mais j’imagine une approche de la mode plus durable. Et j’ai aussi l’impression qu’en ce moment il y a un élan intéressant, où l’art et la mode se rencontrent. J’espère que ce n’est que le début et que ces deux disciplines vont se nourrir de plus en plus l’une de l’autre. 

Que vous évoque la notion de liminalité ?

Je ne peux m’empêcher de penser à la notion de frontières. Ce n’est que lorsqu’on essaye de les briser pour créer des ruptures que le terme de liminalité prend son sens.