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Claire Gaby © Courtesy of Richard Mille

Le Rallye des Princesses Richard Mille de retour

Par Justine Sebbag

Après deux ans d’absence, le Rallye des Princesses Richard Mille reprend du service. Du côté des organisateurs comme des équipages 100% féminins, c’était l’effervescence en ce mardi 17 mai au départ de Deauville. Dès 8h30, les amateurs de belles voitures se pressent pour assister au départ. Convié par Richard Mille, CitizenK a la chance de pouvoir concourir à l’édition 2022 dans une Porsche 356. Carnet de bord de cette aventure hors-norme qui ne s’est, évidemment, pas déroulée comme prévue. 

7h30 – Au petit déjeuner de l’hôtel Barrière à Deauville, les équipages prennent des forces avant d’entamer la journée la plus rude du rallye. 350 kilomètres à parcourir de Deauville à Dinard avec pour seul GPS un road book manuscrit. Une participante opte pour un coca cola de bon matin, choix audacieux au premier abord mais justifié par les sentiers escarpés qui peuvent rapidement donner des haut-le-coeur. On ne le découvrira que plus tard… 

8h47 – C’est l’heure du départ pour l’équipage CitizenK à bord de la Porsche 356. Départ en trombe, juste derrière la voiture d’Amanda Mille et Margaux Lafitte, pilote automobile – un duo qui ne met pas du tout la pression, donc. Côté CitizenK, on n’en mène pas large au début de cette course. On essaie tant bien que mal de comprendre comment lire les indications du road book tout en respectant le code de la route. 

12h30 – Après des excès de vitesse qui nous seront bientôt reprochés – “vous allez un peu vite la n°3 non ?” – c’est le moment de prendre une pause bien méritée pour le déjeuner. On s’acoquine avec des équipages plus chevronnés pour espérer obtenir quelques astuces. Mais tous nos efforts seront vains suite à une fatale erreur de débutantes : la formule entrée-plat-dessert. 

13h47 (ou plutôt 55) – Départ en retard de cette pause déjeuner bien consommée. Pleines comme des soucoupes dans notre Porsche 356, tous les bons conseils de nos concurrentes s’évaporent. Pour parfaire de nous achever, la température grimpe à presque 30° dans notre bolide dépourvu d’air conditionné. 

16h30 – Là, tout commence à partir en vrille. Le ciel se couvre tandis que l’on s’efforce à respecter les limitations de vitesses et l’itinéraire du road book. Tout se déroule plutôt bien jusqu’à ce que le compteur kilométrique s’arrête sans crier gare. Notre deuxième erreur de débutante nous frappe, nous avons oublié nos chargeurs de téléphone. 

18h – C’est le déluge, il pleut des cordes à tel point qu’on ne voit strictement rien et qu’on manque à deux reprises de rentrer dans un car de touristes. Toujours sans compteur kilométrique, on commence à désespérer quand soudain, la voiture ne démarre plus. Est-ce à cause de la pluie ? Non, nous n’avons tout simplement pas fait le plein. Pas de panique, les autres équipes du rallye sont solidaires et s’arrêtent sans sourciller pour nous prêter main forte. C’est donc ça la sororité ? 

19h30 – Nous arrivons enfin à Dinard, de manière tardive certes mais heureuses. On l’a fait. Accueillies comme des stars, on nous sert une coupe de champagne dans une flûte en plastique avant de faire reluire la carrosserie de notre Porsche. On découvre ensuite nos chambres au Grand Hôtel de Dinard avec une vue sur le port à couper le souffle. Il y a pire. 

21h30 – Arrivée au Manoir de Pontbriand à Pleurtuit pour un dîner sur le thème de la marinière. Tout le monde joue le jeu et porte sa marinière Armor Lux avec élégance. On annonce le classement du jour et l’équipage CitizenK se fait discret après les péripéties du jour. Nos sauveuses, le duo n°22, sont récompensées pour nous avoir porté secours au niveau du Mont Saint-Michel. On les remercie et on part se préparer pour la prochaine étape car demain, direction La Baule. 

À suivre