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Handmade suits are seen at Anderson & Sheppard tailor on Savile Row, ahead of the Coronation of King Charles and Queen Camilla, in London, Britain, April 27, 2023. REUTERS/Dylan Martinez

À LA CARTE

Par LAURENT DOMBROWICZ

L’entente cordiale du luxe passe par Savile Row à Londres et la place Vendôme à Paris. Visite guidée.

Dans cette rivalité qui oppose la France à l’Angleterre depuis plus d’un millénaire, celle pour la suprématie dans les métiers du luxe remonte à Louis XIV et les monopoles royaux mis en place par son principal ministre, Jean-Baptiste Colbert. Certaines des manufactures les plus prestigieuses, encore en activité aujourd’hui, doivent donc leur existence au colbertisme, en particulier pour le commerce des étoffes.

L’Angleterre, en avance socialement, entame sa révolution industrielle dès la fin du XVIIIe siècle, comme le montre la série sexy-romantico-historique Poldark. Sans réellement modifier le système de classes britanniques, ces bouleversements voient naître de nouveaux métiers et de nouveaux besoins, notamment dans la confection. Au début des années 1800, le costume tel que nous le connaissons n’existe pas encore mais il faut bien vêtir ceux qui ne sont ni militaires, ni ouvriers, ni paysans, ni membres de la cour. La classe dominante et les nouvelles fortunes de l’empire se retrouvent dans les premiers clubs et chez leur tailleur, dont certains se regroupent dans le quartier londonien de Mayfair.

*Cet article est issu de notre numéro de Printemps 2024. Pour le lire dans son intégralité, vous pouvez vous procurer votre exemplaire en kiosque ou sur le site. Pour ne manquer aucun numéro, vous pouvez également vous abonner.*