Origines
Descendant du caleçon long longtemps porté par les hommes, le legging naît en même temps que l’élasthanne et le Lycra (sa dénomination commerciale) à la fin des années 1950 lorsque l’Américain DuPont en dépose le brevet. C’est à la fièvre aérobic et fitness des années 1980 qu’il prend son véritable essor, de Véronique à Davina et de Jane Fonda à Jennifer Beals en passant par Olivia Newton-John.

Célébrités
Cantonné pendant presque deux décennies aux salles de sport et au nightclubbing, le legging se porte aussi le jour, dopé par les célébrités qui en ont fait un véritable basique à l’instar de Hailey Bieber. On pourra légitimement se poser la question sur le fameux camel toe, indissociable de ce vêtement ultra moulant qui laisse peu de place à l’imagination.

Futurisme
Pratique, athlétique, ce legwear augmenté a, dès les années 1960, intégré le vestiaire imaginé pour la femme du futur, façon technicienne de l’espace. Le legging est, avec la combinaison intégrale, la base du look SF : tout en jambes, mais protégeant des radiations solaires comme chez Gareth Pugh en 2011.

Variations
Dès les années 1960, en lui ajoutant une patte sous le pied, le legging devient fuseau et se porte en ville en toute légitimité et avec un succès jamais démenti. Retravaillé dans le choix des matières – toujours extensibles ! – et dans ses proportions (taille haute, jambes extralongues, etc.), le legging fait sa révolution permanente comme chez Acne Studios.

Podiums
Sous ses aspects parfois un peu cheap, le legging connaît pourtant lui aussi la lumière des défilés. Imprimé croissant de lune chez Marine Serre ou barocco chez Versace, parsemé d’inserts transparents chez Mugler, il est tout simplement parfait chez Alaïa où Pieter Mulier l’associe à une large ceinture et à un bustier de cuir noir.