L’heure est à la poésie. Quand tout est luxe, calme et volupté, Il est temps de s’enivrer. Les horlogers, avec féerie, Tissent alors le temps en secret. Avec des mouvements très précis, Et des complications enchantées.
Des mots pour des maux. Des voix pour la joie. Créer son propre langage pour exprimer des sentiments. En prose ? En rimes ? Peu importe, c’est une quête aux multiples visages. Celle d’un dialogue intime, d’une harmonie visuelle et sonore. Celle d’une précision habitée par la sensibilité. Les horlogers partagent le même graal que les poètes. Mieux, ils marchent dans leurs pas. Car, au fond, qu’il s’agisse de mesurer le temps ou de le transcender, l’essentiel reste toujours de faire parler l’invisible. Des mécanismes d’une grande diversité et des scénographies temporelles sublimées provoquent autant d’émoi que des textes ciselés. La passion pour muse.
LE TEMPS COMME MATIÈRE PREMIÈRE
Le lien entre l’espace et le temps est ténu. Tous deux ne feraient qu’un. Aucun événement sans un lieu. Aucun lieu sans un instant. “Homme, si tu pouvais, tu tenterais l’espace.” Dans “Tout le passé et tout l’avenir”, Victor Hugo explore les mystères de ces notions si subjectives. La force narrative extraite de La Légende des siècles continue de résonner encore, portée par une vision. À cette oeuvre monumentale, en écho à ce passé lyrique, Vacheron Constantin répond avec maestria avec la Solaria, les étoiles toujours pour source d’inspiration.
*Cet article est issu de notre numéro d’été 2025. Pour ne manquer aucun numéro, vous pouvez également vous abonner.*