Pour clôturer cette Fashion Week parisienne, Arthur Avellano n’a pas renoncé au latex, sa matière fétiche qu’il travaille depuis plusieurs années, mais l’a subtilement emmené vers d’autres territoires. A la fois épurée et grandiloquente, sa collection a gagné en maturité et en sérénité. Les robes sirènes remporteront de nombreux suffrages sur les tapis rouges, surtout lorsqu’elles sont déclinées en or presque mat. Si l’aspect body conscious des looks griffés Avellano est très présent et parfaitement maîtrisé, on oublie presque cette saison les connotations sexuelles et fétichistes liées à ce matériau si particulier. Chic, le latex ? On serait tentés de dire oui.