Diesel c’est le denim…et le denim c’est Diesel. Avec ce mantra comme fil conducteur, le directeur artistique brugeois Glenn Martens aborde le sujet de front : toutes les dimensions stylistiques et techniques d’une matière mais aussi la question essentielle de la circularité et de l’impact environnemental qui reste extrêmement important lorsqu’on évoque le denimwear. Il triture l’étoffe, la détend, l’abime, la lacère jusqu’à la trame lui donnant ainsi de nouveaux aspects, tutoyant parfois la haute couture. En seconde partie du défilé, il explore les brillances d’un aspect cuir travaillé en Lyocell ou en PVC imprimé Prince-de-Galles, que l’on espère également recyclés. Tous les types de silhouettes sont exploités, du très sexy au baggy conceptuel, du clubwear au presque tailoring. Plus sombre et moins technoïde que les précédents, ce n’est sans doute pas le meilleur défilé Diesel orchestré par Glenn Martens qui s’affirme malgré tout comme l’un des meilleurs directeurs artistiques de sa génération.
Diesel SS25 - Look 1
DIESEL DE NÎMES, DE GÊNES ET D’AILLEURS
GALERIE