Des concours de plus gros mangeurs aux confréries culinaires, les tournois de ripailles règnent en maître. Alors, jouons un peu avec la nourriture !

« Quand le bébé repeint le mur avec sa tartine de confiture, son père le gronde et l’enfant boude. Mais quand son père cherche à le faire manger en faisant l’avion avec la cuillère, là c’est l’enfant qui lui explique qu’il ne faut pas jouer avec la nourriture», fait remarquer avec amusement le livre jeunesse On ne joue pas avec la nourriture (Ludovic Flamant, L’École des loisirs). Qui a un jour décrété cette règle de conduite, parmi les premières que la société nous inculque dès notre plus jeune âge ? S’amuser avec les choses qui se mangent, c’est pourtant bien ce que les adultes s’autorisent à faire dans des émissions à succès comme Top Chef, les championnats gastronomiques et les concours des meilleures spécialités régionales qui dessinent une certaine cartographie des fiertés culinaires de nos régions. Prouesse technique, dépassement de soi, créativité : voilà autant de choses permises par l’acte de concourir aux fourneaux, à casser des œufs à toute vitesse — pour battre des blancs en neige… ou des records.

*Cet article est issu de notre numéro d’Hiver 2023. Pour le lire dans son intégralité, vous pouvez vous procurer votre exemplaire en kiosque ou sur le site. Pour ne manquer aucun numéro, vous pouvez également vous abonner.*