Pharrell Williams regarde la montagne depuis Louis Vuitton. Pas pour l’image, ni le sport, mais pour le déplacement au sommet, dans le froid et la lumière.

Douze pièces ouvrent la collection. De vrais vêtements de ski : tissus imperméables, coutures étanches, fermetures waterproof, poches isolantes, système BOA dans les pantalons. Tout fonctionne, rien n’est décoratif. La coupe reste nette, la technique se montre seulement par son usage.

Le Studio Homme y inscrit son esprit : des silhouettes d’altitude, coupées comme des costumes, où l’efficacité rencontre l’esprit dandy. Le Tartan Pixel traverse une combinaison. Une autre pièce en matière technique imite le denim. Même une veste beige, faussement velours, conserve la structure d’un blouson d’altitude. L’efficacité du vêtement devient lisible sans ostentation.

Autour de ces pièces, la collection s’articule. Vestes amovibles, shearling, cachemire, mailles brodées du Monogram. L’après-ski reprend la rigueur du vêtement tout en laissant un peu d’espace au corps.

Les accessoires prolongent la ligne : bonnet noir, LV Crush en laine bouclée, écharpe rétro, masque LV Frost avec verres interchangeables, boots Yeti en shearling, sacs en PVC métallisé ou nylon trompe-l’œil. Tout est conçu pour fonctionner, pas pour impressionner.

Pharrell ne fait pas du ski : il construit des vêtements qui suivent l’homme sur la piste comme en ville, fonctionnels et dandy. LV SKI 2026 met la technique au service de la coupe, et la coupe au service de l’homme. Sur la pente ou dans la lumière du matin, la collection se déploie, entre performance et allure Dandy.

Finalement la collection rappelle que l’hiver se vit à hauteur d’homme.