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Photo, ROBERT JASO

HÂLÉES SUR LE RETOUR

Par MAÏTÉ TURONNET

Concernant les articles annuellement récurrents, la presse parle de “marronniers”. Même quand il ne s’agit pas de rentrée mais de vacances. Et donc de produits solaires.

On se pince pour y croire : il est encore des gens qui, en plein zénith, à la mer ou ailleurs, parfois même lorsqu’ils sont tous nus (on dit naturistes), ne portent pas l’ombre d’une goutte de protection solaire. Gare aux brûlures roubignolesques. En 2025 ! Persister à cramer et bousiller son capital cutané revient à plonger sa tête dans le sable face la perspective d’un mélanome malin.

Nous avons une amie qui, observant de son transat à la plage un couple lâcher ses enfants à l’eau sans bob ni onction, s’en vint se présenter en annonçant, tant pis pour le mensonge vu qu’il s’agissait d’une juste cause : “Je suis pédiatre et ce que vous faites est une maltraitance.” Le père fit le faraud puis la mère déclara qu’elle allait illico acheter de l’ambre solaire.

Pour mémoire si jamais on l’a su, l’activité nucléaire du soleil (oui, c’est du lourd) propage jusqu’à nous ce que l’on appelle le “spectre électromagnétique”, lequel réunit lumière visible, ondes radio, microondes, rayonnement infrarouge, rayons X et rayonnement gamma. Sans omettre les rayons ultraviolets qui nous amènent à écrire tout ça. Ces UV existent en 3 modèles – A, B et C, désignant leur longueur d’ondes (phénomènes fondamentaux de la physique, se baladant librement dans l’espace et le temps, c’est-à-dire tout partout dans l’univers).

*Cet article est issu de notre numéro d’été 2025. Pour ne manquer aucun numéro, vous pouvez également vous abonner.*