DIESEL

Le clou de ce premier jour des présentations milanaises fut sans sans conteste le défilé DIESEL où le directeur créatif Glenn Martens confirme son talent hors du commun. 

Malgré un format de présentation hasardeux -un runway comme une rave party sous une pluie battante- , le Belge coche toutes les cases lorsqu’il s’agit de réveiller le streetwear du géant italien. De l’ultra-conceptuel, du sexe/y devenu très inhabituel dans notre époque bien-pensante et une rare habileté à revisiter ce que l’on croit connaître. Comme les deux saisons précédentes, le denim est trituré jusqu’à la trame, révélant une âme trash couture. Le vestiaire utilitaire et d’inspiration militaire est quant à lui déchiqueté façon « La Nuit des Morts Vivants ». Les références au cinéma de genre (teen, gore, dystopique,…) sont d’ailleurs omniprésentes. En bouquet final, des tenues seconde peau à effet liquide, pour elle et pour lui.